Faudrait-il travailler le moins possible ?
Le travail fait partie de notre quotidien et permet de subvenir à nos besoins. Cependant, beaucoup le voient comme une contrainte dont il faudrait se détacher au maximum. Le travail désigne une activité, souvent rémunérée, qui demande un effort pour produire un bien ou un service. Travailler le moins possible » signifie alors réduire cet effort au minimum. Travailler le moins possible semble être un idéal car il y a une souffrance au travail qu’on voudrait éviter. Cependant s’y a-t-il pas un devoir dans le travail qui élèverait l’individu. Ainsi, Faudrait-il travailler le moins possible ?
Dans un premier temps, il s’agira de voir pourquoi travailler le moins possible est idéal, dans un second temps, il s’agira de constater que travailler un minimum a des limites et dans un troisième temps, nous verrons que notre vision face au travail est avant tout un choix personnel.
I/Travailler le moins possible est un idéal
- Dans les faits, on constate que le travail est souvent perçu comme une contrainte qui limite la liberté individuelle. Ex : Dans Utopie de Thomas More, les habitants travaillent peu et se consacrent à la culture et aux loisirs, ce qui leur permet de vivre une vie plus équilibrée et harmonieuse.
- La raison est que réduire le temps de travail permettrait de se consacrer à des activités auxquelles on s’épanouit. Ainsi, on peut mieux profiter de la vie et Dans certaines sociétés ayant adopté la semaine de 4 jours, comme en Islande, les études montrent une augmentation du bien-être des travailleurs et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
- Le but de la vie est précisément d’éviter la souffrance. En travaillant moins on évite la souffrance; on libère les humains de tâches ingrates. (ex : amélioration de la qualité de vie et réduction de la souffrance grâce à l’amélioration de la technique qui a libéré petit à petit l’homme des travaux pénibles; les champs les agriculteurs peuvent utiliser des machines;)
II/Travailler le minimum possible a des limites
- Dans les faits, on constate que le travail soutenu est plus efficace pour assurer le bon fonctionnement de la société et répondre aux besoins essentiels de la vie.(ex : la productivité en temps de guerre permet de réduire le temps de souffrance; travailler sur la bombe atomique a mis fin rapidement au conflit de la 2nd GM)
- Ne pas travailler ou travailler trop peu peut mener à un manque d’accomplissement personnel. Cela peut déboucher sur un sentiment d’inutlité. De nombreux retraités ou chômeurs ressentent une perte de sens et de lien social lorsqu’ils arrêtent de travailler, ce qui peut affecter leur bien-être mental.
- Imposer un travail léger peut parfois nuire à la volonté de certains. Stephen king qui pubie encore et toujours et ne se contente pas du minimum et en tant que romancier; il fait le maximum(covid; guerre en ukraine; guerre en palestine; 2nd GM; pas les films avengers; )--> guerre de 100 ans; guerre de Troie; campagnes de napoléon;
III/ Notre vision face au travail est avant tout un choix personnel.
- Dans les faits, on constate que chaque individu a une perception différente du travail selon ses valeurs et ses aspirations. D’après Sartre, l’existentialisme encourage l’homme est avant tout un être libre, qui se construit autour de ses propres valeurs et principes, sans influence d’autrui ou de toute forme de divinité. Ainsi, cette vision du monde encourage l’homme à s’épanouir autour de sa propre conception du travail. Le débat de travailler peu ou beaucoup ne doit donc pas se satisfaire d’une seule réponse, car cela dépend de la conception de chacun. Ex : Certains choisissent des métiers passion par vocation, comme les artistes ou les chercheurs, qui continuent à travailler même sans nécessité financière, tandis que d’autres privilégient un travail minimaliste pour maximiser leur temps libre
- La raison est qu’avec l’évolution des modes de travail, chacun peut adapter son investissement professionnel en fonction de ses priorités. Ex L’essor de l’entrepreneuriat permet aujourd’hui à certains de jongler entre liberté et activité professionnelle en modulant leur charge de travail selon leurs envies
- L'expérience personnelle façonne notre rapport au travail et influence notre engagement. Une personne ayant grandi dans un environnement où le travail est synonyme d’épuisement pourra chercher à minimiser son temps de travail professionnel, alors qu'une autre personne ayant vu le travail comme une source d'accomplissement et de réussite pourra y accorder une importance centrale dans sa vie.